HUMUS
Humus invite à une meilleure compréhension de la nature et du fonctionnement des écosystèmes, à se connecter aux approches de régénération et de restauration, à connaitre mieux l’agriculture écologique. Nous offrirons ici des outils pratiques et conceptuels pour progresser ensemble vers une agriculture qui place l’écologie et la fertilité des sols au cœur de l’activité productive.
Il est sidérant de penser que les choses les plus fondamentales (la vie, se nourrir) nous échappent. L’agricultrice Mélina Plante nous offre ce magnifique texte sur l’humus. Une ode à la vie et aux sols où la vie renaît quotidiennement de la mort dans un de ces grands cycles de la nature que nous aurions tout intérêt à intégrer et à respecter.
Entrevue avec Pierre Rabhi. L’agroécologie se base sur l’intelligence de la vie et le respect des équilibres biologiques. Elle s’inspire du cycle coopératif de la vie tel qu’il se manifeste, par exemple, dans le phénomène forestier : les arbres poussent, les feuilles tombent, entrant dans un processus de décomposition pour obtenir un élément clé sans lequel la vie s’arrêterait : l’humus. Ce n’est pas pour rien que ce mot est à la racine du mot humanité.
Merveilleux ingénieurs du sol!.
Comment de minuscules organismes ont conquis la roche, créé les sols et rendu possible l’agriculture! Depuis le début de la vie, à l’abri des regards, les champignons ont été le moteur de l’évolution sur terre. La Semaine verte.
Pour produire tout en redonnant vie aux sols et aux écosystèmes.
La première fois qu’on entend dire qu’il est possible de cultiver la terre sans la labourer, voire que le labour est nocif pour les sols, on reste incrédule. Ne laboure-t-on pas les sols depuis le début de l’agriculture il y a 12 000 ans? L’invention de la charrue n’a-t-elle pas permis de décupler les rendements agricoles? Le biologiste et auteur Marc-André Sélosse répond à cette question.
Une longue étude allemande a démontré que la biodiversité accroît les rendements dans les champs.
Alors que les critiques s’accumulent autour de l’agrobusiness, Matthieu Calame affirme qu’aucune vraie transition agricole ne pourra avoir lieu tant que les cadres politiques et culturels ne changent pas aussi. Enraciner l’agriculture : société et systèmes agricoles du Néolithique à l’Anthropocène.
Carla Hustak, Natasha Myers.
Ces travaux viennent compléter la théorie de l’évolution par une théorie de l’« involution ». Les branches de l’arbre de l’évolution viennent se croiser, se mêler.
Stefano Mancuso, Alessandra Viola et Michael Pollan.
La survie de l’humanité passe par l’intelligence des plantes.
All4trees. Agroforesterie. Arbre. Déforestation. Reforestation.
Une feuille de route au profit des agriculteurs et de la résilience climatique.
Depuis 20 ans, des milliers d’agriculteurs et d’agronomes se sont associés pour mener des recherches dont le résultat est sans appel : en copiant la nature, nous pouvons produire plus et mieux.
Un document éclairant et essentiel sur la permaculture dont les grands principes sont : Prendre soin de la terre. Prendre soin des gens. Partager équitablement. Est-il besoin d’autre programme politique?
L’auteure, membre de Villeray en transition, est formatrice en permaculture. Cette façon d’envisager l’agriculture nous invite à réfléchir sur nos manières de vivre et de produire.
Aménagement écologique comestible et régénératif. Cela se peut chez soi.
Formations en permaculture : Mycélium.
Autres formations en permaculture : Régénérer votre Vie | Entreprise| Maison| Planète.
SOL’ERE est un programme pédagogique en éducation relative à l’environnement (ERE) qui initie les jeunes de 10 à 15 ans (du 3e cycle du primaire au 2e cycle du secondaire) aux sciences du sol, principalement à travers la découverte de la géologie et la pédologie, de la physique, la biologie et la chimie des sols du Québec. Parce qu’il faut bien émerveiller les enfants.
Centr’ere (UQAM) offre ici un ensemble diversifié de ressources destinées aux acteurs de l’éducation relative à l’environnement et à l’écocitoyenneté.
Des biologistes nous parlent du vivant
Michel Leboeuf. L’affaire est singulière : Vieux Jack, un bouleau jaune âgé de 250 étés, colosse ténébreux de la forêt laurentienne, choisit de livrer ses états d’âme à un biologiste.
Michel Leboeuf. Les populations de caribous forestiers et de bélugas du Saint-Laurent sont dangereusement en déclin. Comment est-ce possible considérant tous les efforts déployés pour les sauver ?
Boucar Diouf. Quels sont les liens entre les humains et les arbres? Qu’avons-nous à apprendre de ces géants? Les entendez-vous nous parler?
Boucar Diouf. Le conteur biologiste nous montre à quel point notre destin est intimement lié à ces ancêtres très lointains. Et pourquoi on devrait avoir plus de respect pour cette forme de vie qui représente la fondation sur laquelle s’est construite la biodiversité et sans laquelle notre espèce n’existerait pas.
Boucar Diouf. La biologie des bouses et autres résidus de digestion. Lorsqu’on s’intéresse aux excréments avec un oeil de biologiste, on découvre un univers fascinant.
